19/09/2001 - Babel Sister
Une soirée comme une autre

18h00. Je n'ose déjà plus regarder par la fenêtre. La nuit a pris le pas sur la lumière du jour. Le soleil me manque cruellement. Et pourtant, je devrais patienter six à sept mois pour que les journées s'étirent dans toute leur splendeur et m'inondent de cette joie de vivre issue de leur clarté.
Les larmes me viennent aux yeux. Je regarde Gribouille et Nouchka, fidèles compagnes de ma route. Dans leur regard, amour et tranquillité se lisent. Tant de limpidité et de sincérité de la part de simples animaux ! Je culpabilise en les observant. Je leur offre une piètre image de l'humain ! Tristesse, angoisse et douleur… Je ne suis pas un cadeau de « maître » ! Les seuls moments de répits et de sérénité, elles me les offrent lors de nos promenades autour des étangs. Tant de générosité à mon égard ! Mes seules certitudes résident dans leur bien-être, car je m'attache à les cocooner tant elles sont présentes.
Les étangs ! Ah ! L'eau réfléchit toujours la couleur du ciel. Quelque part, comme elle, je prends la teinte de mon environnement. Je voudrais pourtant ne pas refléter mes états d'âme et pouvoir me promener armée jusqu'aux dents.


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