Les événements de ces derniers jours ne peuvent laisser personne indifférent. Permettez-moi cependant d'user de cynisme face à ce prétexte de « grand nettoyage » antiterroriste des autorités israéliennes perdues dans un délire agressif dénué de tout bon sens. Ariel réduit tout en « poudre » en espérant anéantir le terrorisme et inflige à tout un peuple un terrorisme d'État. Devant l'évidence de l'échec de sa politique inflexible et inhumaine, comment espère-t-il encore une seule seconde arriver à ses fins ?

Il faut condamner le terrorisme sous toutes ses formes. Mais un État, puissant et riche, qui persécute un peuple au point de ne lui laisser que le terrorisme comme moyen d'exprimer sa différence, n'est-il pas encore dix fois plus condamnable ?
Les horreurs de la seconde guerre mondiale avaient produit un électro-choc lors de leur révélation. N'a-t-on pas répété cent fois : « Plus jamais ça ! » ?
Mais le chef d'État israélien semble ne pas comprendre que cette recommandation s'applique à tous, y compris aux descendants des anciennes victimes de l'horreur.

Dans ce conflit, où les Palestiniens ont accepté et même demandé à plusieurs reprises l'arbitrage de la communauté internationale, il faut constater que c'est chaque fois Israël qui refuse tout dialogue. Bien que la seule issue possible soit dans la concertation avec l'assistance internationale, Ariel « liquide » tous ceux qui entravent son chemin et persévère dans sa logique de guerre.

Bien sûr, « peuple juif » et Israéliens ne sont pas synonymes. Et la politique d'Israël n'est pas représentative de l'avis des Israéliens, comme le prouvent les nombreuses manifestations d'opposition de la population et même de certains militaires. Mais c'est ainsi, l'attitude de ce chef d'État jette l'opprobre sur tout un peuple, car hélas ! l'amalgame est vite fait aux yeux du commun des mortels.

C'est pourquoi, au-delà du risque qu'il fait courir à la planète entière en jouant avec le feu sur une poudrière, Ariel est probablement aujourd'hui LA personne qui aura causé le plus grand tort à son propre pays en le discréditant aux yeux de la communauté internationale.
On ne peut qu'espérer que le droit reprenne sa place et qu'un autre chef d'État puisse tenter de réparer ce qui peut encore l'être.

Et quant à Ariel… qu'il se fasse « lessiver » au plus vite !

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