20/01/2002 - Erwan Chuberre
Le royaume perdu des fées - 25..32
- 25 -
Evidemment que Cathy peut venir ! Au contraire...
Mon appartement nest pas un palace mais on se serrera. Jen suis même à féliciter Mireille davoir choisi ce week-end pour passer larme à gauche.
Nous allons passer un moment fantastique tous les trois. Nous noublierons pas de trinquer à sa mémoire même si elle en manquait depuis longtemps.
Je vais faire de ce séjour un moment magique.
Dans mon excitation, joublie lheure tourner. Je suis encore douverture ce matin.
Je devais démissionner, mais je veux avant que mes amis voient lendroit où je travaille. Ils ne mont jamais vu dans la peau de Tom Cruise dans Cocktail !
- 26 -
Affalé sur mon bar, plus Woody Allen que Tom Cruise, jouant avec la cendre de ma cigarette, je ne pense quà une chose : le week-end.
Ils ne sont jamais venus me voir à Montpellier. Seul Romain, lors de ses escales, fait des courts séjours de temps à autre. Mais je ne le vois jamais longtemps, il trouve toujours un mec différent pour lui servir de guide.
Je répertorie toutes les activités à leur proposer :
- Aller à la plage, bien sûr.
- Leur montrer la curiosité locale, Le Paradis Vert, la pseudo discothèque gay du coin.
- Regarder le DVD du dernier concert de Farmer (Cathy ne la jamais vraiment apprécié mais face au décès de Mireille, le pire nexiste pas!).
- Dîner au Retro, le resto des fées.
- Prendre lapéro au Café de la Plage.
Lavantage lorsquun touriste vient visiter Montpellier cest que justement, il ny rien à visiter !
Le seul intérêt touristique de cette ville étudiante réside dans la découverte des bars situés dans le quartier de lEcusson.
Si les homos parisiens ont choisi le Marais pour poser leur campement, la communauté gay montpelliéraine a opté pour le quartier le plus élégant et rustique de la ville.
Esthètes jusquau bout des pavés !
Cathy va encore penser que je le fais exprès de la sortir dans des endroits homos.
Elle oublie trop souvent à mon goût, que je suis moi-même homo et fier de lêtre. Ma volonté et mon plaisir de traîner dans ces endroits sont donc légitimes.
Cela ne fait pas de moi un hétérophobe pour autant, comme elle me le dit assez souvent.
Est-ce que jy peux quelque chose si la majorité des hétéros (les garçons principalement) nont comme uniques points dintérêts que le foot et les voitures !
A ce niveau, mes connaissances sont très restreintes:
- Fabio, un ex, footballeur brésilien avant centre dans léquipe de Beaugency.
- Mes nombreuses galipettes dans des voitures de différentes marques sur le parking des boîtes dOrléans.
La communication risque dêtre délicate...
Maintenant, je nai rien contre les endroits hétéros. A dose homéopathique car je my ennuie énormément...
Si je peux me vanter de maîtriser lABC de la séduction entre garçons, je me transforme en masse dégoulinante quand une fille maccoste. Je me sens aussi à laise que le mec qui doit affronter pour la première fois les regards insistants des fées du Marais.
Toutefois, jai bien essayé, plus jeune de trouver le plaisir avec les femmes...
- 27 -
Epicurien et libertin perfectionniste, la bisexualité me semblait être un bon moyen pour jouir de tous les plaisirs de la chair (manger à tous les râteliers, quoi !).
Cette séduisante théorie était illustrée à merveille par les romans du Marquis de Sade que je lisais et relisais, des fois la main bien occupée...
La philosophie dans le boudoir reste la grande référence : si on ne peut pas avoir la comtesse, allons donc trouver le valet.
Si lidée de se diviser par deux pour un amour entre deux chaises mattirait, la pratique savéra être un four cuisant!
Ma dernière petite amie, Manuela, une sublime malbaraise de lIle de la Réunion, avait un corps créé pour lamour et ses ivresses. Des lèvres douces comme la peau dun raisin que jaimais embrasser encore et encore. Jaimais enrouler ma langue dans la sienne, espiègle et fuyante. Embrasser une fille est de loin plus agréable que dembrasser un garçon. Le problème de la peau rugueuse et mal rasée ne se pose pas, et, avouons-le, certains hommes ne te donnent pas un baiser, ils te broient la mâchoire.
A lhymen encore intact (donc vierge...), Manuela devait se dire que jétais le cavalier idéal, ni trop pressant, ni trop présent (normal, ma libido ne pouvait pas sépanouir à coups de patins, il fallait que ça glisse ailleurs.)
Avec les semaines, aussi prude quelle soit, elle devint plus exigeante. Je maventurais donc vers son décolleté qui cachait ses petits seins, deux petites pêches bien dures. Nous aurions du nous arrêter là. Je trouvais limage de la femme tronc plutôt charmante.
Si pour le baiser, les filles peuvent avoir ma préférence, entre leurs seins et les pectoraux, je choisis sans hésitation le torse des hommes, plus dur, plus massif.
Enfin, tous les hommes ne sont pas taillés dans du béton. A ce moment-là, à landrogyne, je préfère mon poignet droit qui, contrairement à ce que lon peut penser, ne sest pas musclé à force de coups droits sur un terrain de tennis.
Que je lui caresse inlassablement les seins (à contre cur) ne suffisait plus à Manuela...
Un jour, allongés sur la plage (Boucan Canot), elle plongea brutalement ma main dans sa petite culotte. Oups ! Cétait tout mouillé ! Tout visqueux... Je fus pris dune sensation horrible, un mélange de dégoût et de répulsion. Et je ne parle pas de lodeur de ma main quand je lai avancé vers mon visage...
Beaucoup trop froide était leau pour la baignade !
- A la pêche aux moules, moules, moules,
Je ne veux plus y aller, maman
Les boys de la ville, ville, ville
Mont dit que ça puait vraiment...
Cest ce jour-là que jai compris le sens de lexpression, une moule pas fraîche...
Je lai quitté sur le champs me promettant que jamais, plus jamais, on ne my reprendrait !
Le désir absent, le sexe mou. Jétais un cas désespéré pour la gente féminine.
- 28 -
Une gente féminine, parfois un peu trop convaincue de son pouvoir de séduction... A mon sens...
Jaime alors me transformer en Vengeur des pénis frustrés.
Exemple :
La fille sublime tout droit sortie dun James Bond arrive vers le bar, où je sirote un whisky coca, elle me fixe voluptueusement et me demande de sa voix la plus sensuelle :
- Excusez-moi jeune homme. Jai vraiment trop dansé sur cette piste de danse, je suis morte ! Puis-je vous emprunter un instant votre tabouret ?
Catégorique, je lui lance :
- Non !
Ou pire :
Cette même James Bond Girl arrive vers le bar, la paille dans la bouche, elle me fourret le nez dans son décolleté, et me demande de cette voix encore plus sensuelle :
- Excusez-moi jeune homme. Jai vraiment trop dansé sur cette piste de danse, je suis morte de soif ! Puis-je prendre une petite gorgée de votre verre que javalerai jusquà la dernière goutte ?
Même sentence.
- Non !
Dans ces deux cas, il faut voir la demoiselle ! Défigurée par la rage, elle sen va, furieuse et vexée au plus profond de son ego !
Il suffit quelle vienne de se faire un lifting et cest la Berezina !
Quun homme puisse lui refuser quoique ce soit lui est intolérable.
Jai toujours pensé que si nos supers héros du cinéma américain (Stallone, Schwarzy et Bruce Willis) avaient moins été affolés par les petites culottes en dentelle, ils auraient sauvé le monde plus rapidement !
Tintin na jamais eu de problème pour résoudre ses énigmes et nest-ce pas Jane qui a causé tant de malheurs à Tarzan. Il était très heureux à se balader de liane en liane avec son chimpanzé Tchita.
Oui, il ny pas assez dhomos chez nos super héros !
Pourquoi ne pas créer un James Bond gay ?
Maintenant, je ne suis pas misogyne.
Au contraire... En bon homo qui se respecte, je voue un véritable culte aux femmes.
Cest juste de la jalousie. Ne pas posséder cet énorme pouvoir de séduction ménerve. Je pourrais avoir tous les hétéros de la terre !
Je vénère trop limage de la mère pour cracher sur le sexe féminin...
Certaines femmes sont tellement plus rusées, plus intelligentes que nous.
Jai beaucoup plus dadmiration pour Madonna, qui jouant de son charisme féminin, sest imposée dans un monde machiste, que pour nimporte quelle autre star masculine.
Japplaudis limage de Cindy Crawford, dynamique et contente delle sortant de sa salle de réunion et balayant de sa chevelure de lionne tous les obstacles sur son passage parce quelle le vaut bien !
Si, cest être misogyne !
Non, ce qui me hérisse le peu de poil que jai, ce sont les minauderies.
Que ce soit pour les femmes ou pour les hommes... Ou plus exactement pour les fées. Ces garçons au ventre plat exhibant leur petit nombril percé, avec leurs petites fesses molles qui vous lancent des petites illades épilées en rigolant bêtement...
Lanti-mâle dans toute sa décadence !
Même sils ne mouillent pas leur culotte, je ne my aventurerai jamais.
Si lhomosexualité ma choisi, cest pour aller vers des garçons et non pour coucher avec des ersatz de filles.
Si jai choisi lhomosexualité, cest parce que je suis fier dêtre un homme qui aime les hommes ! Et les vrais !
- 29 -
Dernier jour de la semaine pour le Jet avec une journée non-stop. Lionel est parti faire un Gala de danse avec sa copine Bérangère.
Drôle de duo ! Elle est aussi petite et grosse que lui est grand et maigre. Les voir virevolter tous les deux sur de la valse ou du tango doit être folklorique. Rien à voir avec mes amis danseurs de La chance aux chansons !
Il me confie souvent sa déception de navoir jamais remporté de trophée...
Etonnant !
En attendant, moi je danse ma vie derrière le bar sur de la musique de jeunes... Boum ! Boum ! Suck my dick ! (qui veut dire vive la pluie...)
Encore sept heures avant le week-end tant attendu.
Oups ! Un client... Si tôt ?
- 30 -
Cest la rouille.
Enfin, cest comme ça que tout le monde lappelle.
Cest un ami de Lionel. Il avait oublié le gala de danse, dommage...
Le temps de lui faire sa noisette et de lui servir deux bons croissants encore chauds, et je suis paré à lui prêter mes oreilles de psychothérapeute.
La rouille est un homme à lâge indéfinissable. Je sais, par des grenouilles à grande bouche, quil a fait des injections sur les rides de son front.
Effectivement, quand il parle et sourit, le haut de son visage reste fixe comme paralysé. Etrange contraste avec ses pattes doie exagérément marquées.
Sil a le front lisse comme une dragée, le reste de son visage atteste quil a bien la cinquantaine. Jai envie de savoir, mais comment ?
Jai une idée lumineuse !
- Cest quoi ton chiffre cette année ? lui demandais-je le plus innocemment possible.
- Sais pas...
- Tu dois me donner le jour, le mois, et lannée de ta naissance.
- Euh, le dix, le deux, et ... mille neuf cent soixante trois.
Parfait, calcule rapide...
Mince ! Il na que trente huit ans !
- Oh... (je fais mine de chercher le Elle derrière le bar) Mais où est-ce que jai pu mettre le Elle pour faire ta numérologie ! Jespère quun client ne me la pas embarqué !... Je ne le trouve plus... Bon, je garde tes numéros, et si je le retrouve, je calculerai ton chiffre et te le dirais la prochaine fois !
Trente huit ans !
Derrière ses yeux éteints, ses dents abîmées, sa peau flétrie, il na même pas quarante ans...
De sa beauté dantan ( car, sans conteste, la rouille devait être un beau mec), il ne reste plus que limage dune vieille sorcière.
Face à lui, comment ne pas avoir une peur bleue du temps qui passe ! (même sil est incontestable que la rouille na jamais vraiment préservé son capital jeunesse).
Comme mon père me disait toujours :
- A vingt ans, tu as le physique que tes parents tont donné.
- A trente ans, tu as le physique que tu te fais.
- A quarante ans, tu as le physique que tu mérites.
Jamais cette pensée ne fut plus exacte devant le portrait de mon client.
Pitié !
Faîtes que je ne devienne jamais comme lui ! Je promets de ne plus fumer autant, de ne plus boire à me rendre malade et de faire mes dix heures de sommeil par nuit !
Mon Dieu, faîtes que si un jour je lui ressemble, je ne sois plus dans le circuit !
Offrez-moi une barbe blanche et un élevage de cockers anglais en Bretagne !
No panique !
La rouille est le champion de tous les mauvais excès, il est juste le résultat dune longue vie de cigale qui na pas su voir les hivers arriver.
Tout en buvant son café et en laissant refroidir lamentablement mes croissants, il me parle de sa vie.
Je vais en savoir plus...
Il ne travaille pas, ou plus précisément, il na jamais travaillé. Très jeune, il a hérité dun pactole quil a placé en banque.
Cest la première fois que je rencontre un vrai rentier, je croyais que ces privilégiés nexistaient plus, même si jessaye de lêtre deux fois par semaine en jouant au Loto !
Il a suffisamment dargent pour faire ce quil veut de sa vie. Son ambition était dêtre un nightclubber averti. Il a réussi.
- Mais, jai quand même passé un CAP de mécanique avant de faire cet héritage ! me dit-il fièrement. Jai toujours été très habile de mes mains.
Je veux bien le croire, mais je ne souhaite pas tester ses qualités dartisan.
Il continue :
- Et comme, je ne bosse pas. Je mennuie, et comme je mennuie, je sors. Trop, je le sais. Mais bon, je ne veux pas rester tout seul comme un con devant la télé le soir. Et si je ne sortais pas, comment est-ce que je pourrais secouer Dédé ?
Hmm ! Délicate expression... Encore une victime de la déesse Libida.
Lucide, la rouille continue à se répandre en jérémiades sur son existence de ver de terre quil qualifie de minable avec son lot de déceptions et de cet avenir inexistant...
Les hommes comme la rouille sont légion dans le milieu.
A la différence de la crise de la cinquantaine qui touche, chez les hétéros, les hommes mariés et les pères de famille transformés en bête de sexe le temps dune fugue amoureuse, chez les homos, cette crise peut durer toute une vie...
Lorsquils sont à jeun, cest toujours lheure des bilans et des bonnes résolutions qui sévanouissent au moment de lapéro.
Leur côté sombre se réveille, ils se transforment en Mister Hyde à coup de verres dalcool et de pilules damour.
Ils oublient toute réalité et rejoignent lautre côté du miroir où tout nest que bordel, luxure et volupté...
Sans même toucher à mes croissants, qui avaient pourtant lair excellent, la rouille me remercie avec un pourboire de dix francs.
Il a du sommeil en retard, et sil veut être en forme ce soir, cest maintenant ou jamais quil doit partir.
Je le regarde partir, la gorge serrée. Tout ce gâchis pour rien.
Il me faut une bière, vite ! Oh, juste une, pour oublier...
- 31 -
Cette journée ne veut pas se terminer !
Jai eu Cathy au téléphone, elle ma confirmé sa venue avec Matthieu. Je vais les chercher à la gare, demain, à dix heures.
Matthieu ma envoyé un texto :
sui tré conten vite demain .
Allez, encore trois heures, soit le temps de trois albums de Bowie, on va se la jouer rock !
Didier passe prendre un jus de fraise. Son histoire avec Allan na duré quune nuit à vider une bouteille de Gin sur sa terrasse.
Il ne comprend pas pourquoi il a si peu de chance en amour !
Ai-je encore besoin de lui dire ce que je pense sur sa manière de rechercher de lamour ?
Non.
Il ne mécoute pas. Son cur est en mille morceaux aujourdhui, mais demain il retombera amoureux dun Brandon sans moustache ou pire, dun Steevy peroxydé.
A croire quil a vraiment loupé une étape dans son évolution. A quarante ans, il a le quotient sentimental dune midinette.
Grrr...
Des journées comme ça, je nen souhaite à personne.
Entre la rouille et Didier, limage de lhomo vieillissant en prend un coup.
Je me demande à qui je ressemblerai à quarante ans ?
George OCloney ?... Et dans ma caboche ? Bien et équilibré, jespère...
Jai eu la chance de vivre dans lordre chronologique toutes les étapes obligées (avec ses sacrées paires de claques) pour accéder à une forme de bien-être qui samplifiera avec le temps...
Déjà, je ne fréquenterai plus ce petit monde de fées, cette cour aux miracles.
Jorganiserai des grandes fêtes chez moi, enfin chez nous, car jespère bien avoir trouvé entre temps mon Autre.
Et vers soixante ans, je me la jouerai à la Greta Garbo, avec les photos de ma jeunesse accrochées au mur et entouré de mes cockers que jélèverai.
Avec mon Autre, nous nous blottirons devant un feu de cheminée en lisant Voici et en chantant sur Mylène Farmer (sil nen reste quune, ce sera elle!).
A labri des moqueries des jeunes homos...
Mais, jefface vite cette image de mon esprit ! Je nai que trente ans et tout lavenir devant moi !
- 32 -
11 H 30 : terrasse dune brasserie en face de la gare. Heureusement que je nai pas oublié le papier et le stylo. Le TGV a une heure de retard.
Avec la SNCF, cest toujours possible darriver en retard !.
Jai pu achever mon épisode Ile de La Réunion de mon histoire sexuelle. Entre la douce Manuela et ma cargaison damants métissés, jétais le porte-parole de la tolérance raciale !
11 H 45 : écrire me fait beaucoup fumer, fumer me fait beaucoup tousser, donc écrire me fait tousser.
Dix cigarettes en une heure, qui dit mieux ?
11 H 50 : Je ne vais pas commencer un autre chapitre. Hum... mon voisin de gauche est plutôt beau mec. Il me regarde. Pas mal du tout. Non, il ne faut pas que je lui souris. Il va prendre cette expression amicale pour une invitation et sil se met à ma table, je ne voudrais pas men débarrasser... Il est vraiment craquant. Brun et ténébreux. Mes préférés.
Cela fait un siècle que je nai plus douillé avec un mec ! Même pas pour lhygiène, je vais me contracter ! Les connaisseurs comprendront...
Bon, je tente un sourire à mille dollars...
- Ohé !!! Yan ! On est là ! me crie Matthieu.
Dommage bel étalon, le destin ne voulait pas de cette union.
- Il fait si beau dans ton pays ! On a quitté Paris sous la pluie et là, cest le grand soleil ! Veinard ! sexclame Matthieu.
- Je déteste la SNCF ! Ils ont intérêt à me rembourser ! grommelle Cathy.
En deux répliques, je retrouve bien là mes amis.
Lun voit le meilleur dans tout, un côté positif omniprésent qui pourrait passer pour de la simplicité mentale. Mais, ce nest pas le cas.
Lautre râle sur tout, un côté négatif qui pourrait passer pour de la misanthropie, et cest souvent le cas.
Nous allons directement chez moi. Quinze minutes à tout casser, à pied.
Doux avantage des villes de Province, les grandes distances fatigantes nexistent pas !
Réagir à ce texte (e-mail à l'auteur) :
|