16/01/2003 - Ekard
Aventures à YLLANIA
Dans le monde d'YLLANIA vivent Elfes, Nains, Hommes et Démons de toute sorte. C'est également dans ce monde que vit Garnotti le conteur, et il a une fable à vous raconter. Vous vous approchez et commencez à l'écouter...
Oyez ! Oyez ! Braves gens et simples passants ! Garnotti le meilleur ménestrel d'Yllania va vous conter une histoire qu'il apprit là-bas. Ouvrez bien grand vos oreilles pour cette histoire, celle de l'elfe Dragorn, qui désirait tout sans se soucier des autres.
Dragorn était un elfe heureux en apparence,
Un elfe qui n'avait eu qu'un unique rêve d'enfance :
Épouser Myria, la belle de ses passions.
Épouser Myria, elle qui disait toujours « non ! »
Jamais l'Amour il ne voulait abandonner,
Et elle faisait semblant de ne pas remarquer.
Mais il était aussi le même de son côté,
Car sa voisine Tifa, elle , de lui rêvait.
Mais alors me direz-vous, il ne l'avait vue ?
Oh que si ! Mais jamais d'elle il n'avait voulue.
Quant à Myria, elle voulut se débarrasser
De Dragorn, celui qu'elle ne voulait épouser,
Elle trouva alors un moyen imparable :
Lui imposer une épreuve impossible
- Affronte donc pour moi le dragon des nuages
Disait Myria, et tu auras ton mariage...
- Je le ferai pour toi ma tendre dulcinée,
Et c'est sa tête que je te ramènerai.
Et un jour, on ne sut pourquoi, il disparut
Deux mois étaient passés lorsqu'il réapparut.
Il était revenu dans son village en vie,
Avec la tête du dragon comme promis.
C'était vers son amour qu'il partit tout d'abord.
Il dit, en montrant la tête du dragon mort :
- Mon amour le dragon a été terrassé,
Comme promis, c'est sa tête que je te remets.
J'ai affronté pour toi le dragon des nuages
Et c'est maintenant que je veux le mariage.
- Mon cher, je ne peux t'épouser, je suis mariée,
Dit-elle sèchement, ta passion est périmée.
Un coup de poignard aurait été douloureux
Oui mais, il aurait fait moins mal que cet aveu.
Myria, sa dulcinée, l'avait trahi, trompé
C'était fini les : « dragon et je t'épouserai ».
Seul sa Tifa aurait pu le réconforter,
Celle-là même qu'il avait toujours négligée,
Mais, croyez-le ou non, elle allait se marier
Car, de l'égoïste, elle finit par se lasser.
Oyez ! Oyez ! La morale, je puis vous la citer :
Ne négligez guère un Amour plus que sincère
Pour un amour à sens unique, imaginaire
Car c'est bien seul que votre vie vous finirez. 
Réagir à ce texte (e-mail à l'auteur) :
|