16/07/2003 - Babel Master
Testament d'un vieux rafiot
Quand sur la mer je vagabonde
En ce lieu où les vagues abondent
Par mille je franchis vagues et lames
Sans en avoir du vague à lâme
Lorsque, prenant les bras de mers,
je marrachai aux bras de mère
patrie en lui disant adieu
je croyais mon destin radieux
Qui aurait pu imaginer
la mort commune image innée
Du grand bonheur que lon escompte
au bout du quai, on fait les comptes
Mes longs voyages mont fait mûrir
tant et si bien quil faut mourir
après avoir tant dérouillé
me voilà déjà tout rouillé
Mes réservoirs, cessez de fuir
ou il ne me reste quà fuir
sur une côte sans ferrailleurs
mon dernier acte, le faire ailleurs
Me dépecer, là à Anvers
me retourne, me met à lenvers
car pour se sentir anversois
il faut de lestime envers soi
Ils me vouent au démantèlement
ce qui nest pas tellement dément
en fin de course jai jeté lancre
car mon auteur est à cours dencre 
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